Les spectateurs sont accueillis par l’équipage qui souhaite la bienvenue à bord du Titanic et par l’orchestre de 3 musiciens.

Les comédiens déambulent parmi le public installé et discutent avec lui en attendant de lever l’ancre.

La pièce reprend des scènes emblématiques du film avec quelques ajouts comme ceux de Pinpin, lapin échappé mais surtout porte-malheur sur un bateau ou une reprise de la tirade de Cyrano « Non, merci » dont on se demande quand même ce qu’elle vient faire…dans cette galère. L’ensemble est traité au second degré, décalé et se veut loufoque. Le Titanic est suggéré par quelques éléments de décor mobiles pour figurer le bastingage par exemple ou par un éclairage rouge pour la salle des machines.

Le commandant est caricaturé à la limite de l’incompétence et quand on lui annonce des glaces, il demandera « Quel parfum ? ».

La troupe d’une douzaine de comédiens déploie une belle énergie et semble vraiment s’amuser…moi, un peu moins car c’est long, très long…2h15.

Le naufrage, suggéré par une chorégraphie en noir et blanc par les lumières stroboscopiques, et les bousculades sur le pont, est réussi tout comme le marin avec une lampe et un sifflet à la recherche de rescapés.

A la fin, l’orchestre joue pendant l’évacuation des passagers de la salle et les comédiens les saluent à la sortie.

La comédie et le style burlesque n’arrivent pas à faire oublier la tragédie de 1912.