Si Eric-Emmanuel Schmitt n’est pas comédien mais, auteur du texte qu’il met en scène, il incarne parfaitement les personnages qu’il a créés.
Avec seulement un éventail, il devient sa tante Aimée qui lui a fait découvrir Chopin quand il avait lui-même 9 ans.
Avec une étole, il devient Mme Pylinska auprès de qui il prendra des leçons de piano particulières à plus d’un titre, devenu adulte et étudiant de la rue d’Ulm.
Loin de le mettre au clavier et de lui faire faire des gammes, Mme Pylinska l’invite à se coucher sous le piano, à cueillir des fleurs sans faire tomber la rosée du matin ou faire des ronds dans l’eau pour sentir les vibrations, la délicatesse, l’éphémère… pour percer le secret de Chopin.
On retrouve donc l’élève décontenancé et la professeure intransigeante, péremptoire et pour tout dire cassante mais EES ne va pas se décourager malgré tous les efforts déployés pour cela.
La partie musicale est confiée à Nicolas Stavy qui a interprété quelques pièces de Chopin pour illustrer le propos. Un moment de grâce pure qui a enchanté un public, curieusement pas si nombreux que ça pour une telle affiche.
Une séance de dédicace complétait la soirée dans le cadre de la nuit de la lecture à la médiathèque.
Je regrette de ne pas avoir choisi cette pièce. Merci Sophie pour ton post.
Gisèle
très belle idée de joindre ce spectacle à la nuit de la lecture!