Le Songe d'une nuit d'été m'a laissé... songeur. J'ai toujours eu un peu de mal avec Shakespeare. Il faudrait impérativement lire et relire ses textes avant leur représentation afin d'en saisir tout le sens, tout le lyrisme, toute la verdeur. Et avec le Songe, Willie s'en donne à cœur joie. C'est un feu d'artifice de désordres amoureux, de rebondissements ; une orgie de mots, de mouvements : on frôle le KO (certains diront l'ennui), au point presque de rebaptiser la pièce Le Roupillon d'un après-midi d'hiver. Restent toutefois - et ce n'est pas rien - la traduction française qui restitue si bien la verve de l'auteur, et la mise en scène, somptueuse de beauté, de légèreté. Emmanuel Demarcy-Mota nous donne à voir Shakespeare autant qu'à l'entendre et l'on quitte le théâtre Sarah Bernhardt les yeux pleins de lumière.
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Je n'ai pas vu la pièce à cause d'un problème de date, mais je suis ravie de lire les commentaires, aussi différents soient-ils.
Gisèle