Autant vous dire je n'ai pas aimé, mais pas du tout, même si quelques répliques prêtaient à rire, un petit rire. Il n'y avait aucun rythme dans la mise en scène et je n'ai pas adhéré aux jeux des acteurs, même Dominique Pinon. Pour ce dernier, j'ai trouvé sa prestation exagérée et pour les autres fade. Pour moi, une question reste en suspens, pourquoi le personnage principal, un homme ravagé par la culpabilité, joué par Dominique Pinon a-t-il des relations particulièrement exécrables avec son fils qui fait tout pour lui plaire ?
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Quelle histoire compliquée que celle de Vittorio, peintre faussaire, qui va, atteint de DMLA, perdre progressivement la vue !
L’approche de la cécité le replonge dans son enfance auprès de sa mère qui était bien la seule à croire en son jeune talent et l'entourer de sa tendresse. Est-ce parce que son père n’y croit pas et l’a traité plutôt de raté que Vittorio a versé dans l’art de peindre « à la manière de » sans donc jamais pouvoir signer ses œuvres?
Toujours est-il qu’il est d’une humeur de dogue en permanence auprès des siens : sa sœur Clara et son fils Luca ( joué par l’auteur Fabio Marra) qui ne cherchent qu’à l’aider pendant que le marchand d’art profite de son talent pour s’en mettre plein les poches tout en le confortant qu’il n’est qu’un peintre de 3ème zone pour le rémunérer chichement.
Les modules du décor se déplacent et on passe ainsi de l’atelier du peintre à un bar, de l’appartement de Clara à un cabinet de consultation ou le hall d’embarquement d’un aéroport. La lumière sur le plateau baisse d’intensité au fur et à mesure de la progression de la maladie…ce qui n’arrange pas le caractère de Vittorio incarné par Dominique Pinon.
Happy end comme une réconciliation avant le black-out total.
Un sujet alambiqué, une pièce mal ficelée et des situations difficilement crédibles ou bancales font que cette soirée ne me laissera pas un… souvenir haut en couleurs !