Deux merveilleux ballets chorégraphiés pour le premier par Thierry Malandain, directeur du Malandain Baller Biarritz, le second par Martin Harriague, artiste associé au Centre chorégraphique de Biarritz.
J'ai beaucoup aimé la souplesse , "l'arrondi" des mouvements tout en grâce qui m'ont fait penser aux tableaux de Matisse tout en rondeur, vus le même jour! Je n'ai pas songé à me représenter l'histoire en admirant la vingtaine de ces jeunes danseuses et danseurs qui occupent l'ensemble du plateau avec une maîtrise extraordinaire.
Le second ballet est l'oeuvre non seulement d'un chorégraphe mais aussi d'un homme de théâtre: là on voit l'histoire se dérouler, l'hiver se recroqueviller et la naissance du printemps incarnée par une ballerine!
Il y a beaucoup d'énergie dans ce 2ème ballet moins gracieux, certes, mais très gymnique! Imposant.
Un superbe spectacle pour tous, amoureux de danse ou non, on ne peut y résister.
Annick
On sort de là éblouis, émerveillés par tant de grâce et de talent !
Les 2 chorégraphies sont différentes comme l'a bien expliqué Annick ,
L'une ,l'Oiseau de feu est plus fluide ,
Avec un heritage plus classique, un jeune danseur fascinant Oiseau , un rythme vertigineux ... en particulier lorsque tous les danseurs se croisent !
Et Le sacre du Printemps... puissant , sauvage , une idée tres originale la sortie des danseurs du piano figurants l'hiver ... la jeune ballerine qui figurera le renouveau de la nature , avant d'être célébrée passe de bras en bras en voltigeant d'une légèreté incroyable !
Et tous ces corps qui sont comme des instruments de musique tant ils collent a l'œuvre de Stravinsky ..
J'ai eu la chance de voir danser ces 2 ballets chorégraphiés par Maurice Béjard ..., c'etait bien sûr magnifique !
Mais vraiment Thierry Malandin et Martin Harriague sont de bien dignes successeurs !
Pour découvrir la danse contemporaine et la faire aimer
ces 2 ballets sont de parfaits ambassadeurs ...
Envoutant, virevoltant, époustouflant…les deux ballets, sur la musique de Stravinski, très éloignés des versions originales de 1910, n’en étaient pas moins remarquables.
L’oiseau de feu offrait de beaux pas de deux et pas de trois aux solistes entourés par la troupe vêtue de longues tuniques, noires au début, puis colorées et blanches à la fin, tout en fluidité. Un oiseau blessé qui tel le phœnix va renaître de ses cendres.
Le sacre du printemps commençait par l’apparition des danseurs, comme dégoulinant un à un du coffre du piano et captivait dès le début par cette entrée en matière. Les surprises s’enchainent comme la tunique des danseuses se transformant en jupe ou l’incroyable virtuosité des portés, la danseuse étant jetée en l’air et retombant de bras en bras. Une scène admirable de légèreté mais aussi de puissance sauvage où toute trace de l’effort est gommée même si c'est une règle générale en danse. Enfin, le printemps s’élève dans les airs en majesté quasi-christique, glorifié et/ou sacrifié, pendant que l’hiver recule et s’efface. Peut-être étions-nous un peu trop près pour une vision plus globale de la scène mais nous avons pu admirer la plastique des exécutants, ces corps sculptés par la danse. Un spectacle enchanteur. (post créé avant et déplacé)