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pauvre Glenn, géni musical attachant, mal dans sa peau et, soumis, voire écrasé, par cette mère pathogène ++
très belle soirée ,bravo à tous les comédiens, et belle mise en scène
Bravo
Claudine
3 commentaires
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Commentaires (3)
Membre inconnu
16 janv. 2024
2 Molière pour cette pièce qui les mérite selon vos appréciations mesdames. Sophie en donne un éclairage intéressant. Il reste que c'est bien une triste vie pour un prodige !
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Membre inconnu
16 janv. 2024
Sophie a résumé l'histoire....morbide.....de ce talentueux pianiste canadien, mort à 50 ans.
Ce fut un spectacle fort agréable et plutôt facile, ce qui repose des mises en scène alambiquées vues très souvent.
Tout repose sur les personnages bien campés et la scénographie originale qui fait apparaître divers événements de la vie de Glenn Gould sur un écran-fenêtre, très bonne idée.
La cousine Jessie apporte de la gaité, de la lumière dans cette vie sclérosée que mène l'artiste dont l'attitude castrastrice de la mère fait jaillir la désapprobation des spectateurs.
Petite vie étroite, maladie psychique, grand talent.
Annick
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Membre inconnu
16 janv. 2024
Sous le titre trompeur de «Glenn, naissance d’un prodige », la pièce explore en fait la totalité de la vie du célèbre pianiste à la recherche de l’origine de sa folie pour les uns ou de ses névroses pour les autres.
Le rôle de sa mère est présenté comme prépondérant dans sa formation et sa vie personnelle. Pianiste elle-même, elle découvre que son fils a l’oreille absolue et le met au piano dès son plus jeune âge…pour ne plus le lâcher.
La pièce la présente comme abusive, castratrice, possessive, manipulatrice, quasi-incestueuse, usant du chantage affectif pour le maintenir sous sa coupe. La comédienne me donnait l’impression de jouer faux, à contretemps, notamment quand son prodige de fils manifeste des velléités d’indépendance à son égard. En fait, c’est la mère qui surjoue l’accablement en exploitant la corde sensible avec ce léger temps de décalage dans sa réaction qui fait apparaître l’artifice de la manœuvre.
Son père démissionnaire est effacé, dépassé par le duo mère/fils et n’a pas son mot à dire.
Seule présence affectueuse et discrète, sa cousine Jessie, qui l’aime en secret, sans qu’il s’en rende compte.
Viennent enfin, le producteur, les journalistes, directeurs de salle ou de studio…
Plusieurs scènes sont savoureuses comme celle de l’apprentissage du baiser et quelques touches d’humour dans les répliques nous soulagent à fur et à mesure que la pièce gagne en noirceur.
Molière de la révélation féminine pour Lison Pennec dans le rôle de Jessie et Molière de la révélation masculine pour Thomas Gendronneau qui interprète un Glenn Gould plus vrai que nature et très convaincant.
2 Molière pour cette pièce qui les mérite selon vos appréciations mesdames. Sophie en donne un éclairage intéressant. Il reste que c'est bien une triste vie pour un prodige !
Sophie a résumé l'histoire....morbide.....de ce talentueux pianiste canadien, mort à 50 ans.
Ce fut un spectacle fort agréable et plutôt facile, ce qui repose des mises en scène alambiquées vues très souvent.
Tout repose sur les personnages bien campés et la scénographie originale qui fait apparaître divers événements de la vie de Glenn Gould sur un écran-fenêtre, très bonne idée.
La cousine Jessie apporte de la gaité, de la lumière dans cette vie sclérosée que mène l'artiste dont l'attitude castrastrice de la mère fait jaillir la désapprobation des spectateurs.
Petite vie étroite, maladie psychique, grand talent.
Annick
Sous le titre trompeur de «Glenn, naissance d’un prodige », la pièce explore en fait la totalité de la vie du célèbre pianiste à la recherche de l’origine de sa folie pour les uns ou de ses névroses pour les autres.
Le rôle de sa mère est présenté comme prépondérant dans sa formation et sa vie personnelle. Pianiste elle-même, elle découvre que son fils a l’oreille absolue et le met au piano dès son plus jeune âge…pour ne plus le lâcher.
La pièce la présente comme abusive, castratrice, possessive, manipulatrice, quasi-incestueuse, usant du chantage affectif pour le maintenir sous sa coupe. La comédienne me donnait l’impression de jouer faux, à contretemps, notamment quand son prodige de fils manifeste des velléités d’indépendance à son égard. En fait, c’est la mère qui surjoue l’accablement en exploitant la corde sensible avec ce léger temps de décalage dans sa réaction qui fait apparaître l’artifice de la manœuvre.
Son père démissionnaire est effacé, dépassé par le duo mère/fils et n’a pas son mot à dire.
Seule présence affectueuse et discrète, sa cousine Jessie, qui l’aime en secret, sans qu’il s’en rende compte.
Viennent enfin, le producteur, les journalistes, directeurs de salle ou de studio…
Plusieurs scènes sont savoureuses comme celle de l’apprentissage du baiser et quelques touches d’humour dans les répliques nous soulagent à fur et à mesure que la pièce gagne en noirceur.
Molière de la révélation féminine pour Lison Pennec dans le rôle de Jessie et Molière de la révélation masculine pour Thomas Gendronneau qui interprète un Glenn Gould plus vrai que nature et très convaincant.