En compagnie de Caroline nous avons assisté à la projection de son film dans lequel elle reprend comme toujours ses thèmes sur le non-droit des femmes dans l'histoire.
Un film drôle et éducatif. Il est très sympathique de la voir grâce à Hubert, le chauffeur de taxi (celui qui a les manettes!) se transporter à différentes époques et rencontrer des femmes émancipées à chaque période.
La séquence sur la préhistoire aurait pu ne pas figurer car elle n'apporte rien, le reste est très habile et très bien joué par des acteurs connus qui ont choisi d'épauler Caroline dans son projet.
Après le film, débat avec les spectateurs.....non, Caroline ne possède pas toutes ces chaussures Louboutin!
Elle reprend de plus belle la parole, c'est une avocate, pour défendre les droits des femmes.
Soirée sympathique et enrichissante. Merci au centre Picasso et à la ville de Montigny!
Annick
Flashback retrace la lente progression des droits pour les femmes grâce à un scénario bien ficelé qui est centré sur le personnage de Charlie, avocate sure d’elle et de ses droits.
Elle va se retrouver propulsée dans diverses époques et découvrir avec effroi que l’on brûle les sorcières (ou supposé telles) au moyen-âge, que le port du pantalon est interdit (sauf dérogation) du temps de George Sand, qu’il lui est impossible d’avoir un compte en banque sans l’accord de son mari au XXème siècle ou qu’elle n’a pas le droit de voter. Les situations s’enchainent dans un désordre chronologique qui surprend autant Charlie que les spectateurs.
C’est rythmé, plein de fantaisie et teinté d’humour.
Charlie va comprendre peu à peu ce qui lui arrive et ces explorations temporelles vont modifier sa trajectoire professionnelle quand ce « cauchemar » prendra fin : d’avocate de la défense d’un homme accusé de viol au début du film elle va passer à la défense de la victime à la fin.
Et oui, la production d’un string en pleine audience a bel et bien eu lieu et a prouvé que la victime du viol était consentante du seul fait de porter cet accessoire lors du rendez-vous avec son violeur.
Le message délivré est clair : le combat des femmes pour leurs droits reste d’actualité.
Une pléiade d’acteurs a prêté son concours à ce film que l’on peut voir sur Amazon Prime.
Caroline Vigneaux présente lors de cette projection s’est livrée au jeu des questions des spectateurs avec entrain et dynamisme.
Une belle rencontre proposée par le théâtre de Montigny dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes et suggérée par ATH à ses adhérents.