La scène se déroule au presbytère d’un petit village vosgien entre le curé et sa bonne ainsi que le maire et le factotum. L’heure est grave : le village se meurt et ce, d’autant plus que l’épicerie-café-tabac, seul commerce de la commune, va fermer. C’est alors que débarque Rosa, jeune femme tout juste sortie de prison, que le curé allait voir en qualité de visiteur de prison, et qui n’a pas d’autre endroit où aller. Ne pourrait-elle pas reprendre la gestion de l’épicerie ? Mais pourra-t-on lui faire confiance ? Car après tout, elle doit son séjour en prison au cambriolage d’une…épicerie !
Nous assistons aux discussions animées entre les protagonistes avec quiproquos et situations drolatiques où petit à petit, le ou plutôt les projets de Rosa prennent forme dans les esprits jusqu’à emporter l’adhésion de tous .
Les comédiens amateurs défendent cette pièce de Jean-Christophe Barc en mettant beaucoup de conviction dans les différents rôles : le maire dépassé par la situation qui ne sait pas prendre une décision, la bonne du curé revêche à souhait, l’homme à tout faire un peu simplet, le curé titillé sur son sacerdoce et enfin Rosa, débrouillarde et entreprenante dans tous les sens du terme.
On rit de bon cœur.
Encore deux représentations: ce soir 1er avril à 21h et demain 16h.